DOM RIDER : Particule gesticulante et tonitruante issue du cosmos lointain et diffus, animée par les différents états de la matière que sont le rock, les femmes, la musique, la moto à deux cylindres, les boissons fermentées, les chevaux, les amis, la famille et les solos de guitare d’obédience électrique mâtinés d’une belle distorsion maitrisée ou pas. En 2016 sur une petite planète bleue, il rend leur liberté à des chansons captives depuis leur naissance en compagnie de quelques autochtones mais un mauvais alignement planétaire et d’autres événements quantiques et soudains, propulsent le projet sur une trajectoire obscure bien qu’elliptique. Une période d’errance, de relativité temporelle et de doute, qui se mue en redécouverte, nouvelles envies, nouvelles paroles, relecture, désir et excitation. Magnanime, la technologie se prête au jeu pour que la soupe reste analogique, épidermique, organique aux confins de l’hédonisme, du plaisir par surcroit et non par principe. L’artiste arrête de fumer, se met au sport, reprend la boisson, arrête le sport, la bête se réveille, le chemin s’impose. Au diable les clichés, l’innovation, la prise de tête, les sons programmés, la dictature extrême du métronome et de l’accordeur, celle du kick qui fait poc. Nous voulons de la joie, du rock à chanter à tue-tête, des guitares qui vivent et bavent, des refrains obsédants avec des guitares trop fortes… Bon, ben du coup maintenant c’est fait… !